Revue de presse

Article paru dans la Semaine, le 07/10/2025  –  Auteur : Aurélian Salinas

Cet article apporte un éclairage sur les deux facettes du statut de travailleur frontalier. La première est celle d’une opportunité professionnelle : salaire attractif, secteur porteur, dimension internationale et multiculturelle du marché du travail luxembourgeois, etc. La seconde évoque plutôt le « prix à payer » de ces opportunités, avec des conditions de déplacement qualifiées dans l’article de « parcours du combattant » : temps de transport quotidiens très longs, aléas nombreux, manque de solidarité ressenti entre les usagers, etc. Autant d’éléments qui expliquent le choix de certains frontaliers de basculer sur un temps partiel, les demandes sur l’allègement des réglementations sur le télétravail, mais qui expliquent peut-être aussi la perte relative d’attractivité du Luxembourg : des hausses de salaires en Belgique ont réduit le flux frontalier, de jeunes générations soucieuses d’un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle et moins attirées par les opportunités professionnelles du Luxembourg, etc.

Article paru dans Virgule, le 06/10/2025

Auteur : Dustin Mertens

L’article évoque les frontaliers « atypiques », correspondant aux ressortissants luxembourgeois quittant le Grand-Duché et devenant de fait des frontaliers.
En réalité, le terme de « frontalier atypique » s’applique à l’ensemble des résidents du Grand-Duché qui quittent le pays pour s’installer dans un pays limitrophe, contribuant à augmenter le flux de frontaliers, mais sans impact sur le marché de l’emploi puisqu’ils occupent déjà un emploi.
Côté français, les statistiques de l’INSEE montrent que sur une période de 10 ans, ce sont près de 16 000 personnes qui se sont installées dans le Nord-lorrain en provenance du Grand-Duché, au-delà des seuls ressortissants luxembourgeois.

Article paru dans Paperjam le 06/10/2025   –   Auteurs : Marc Fassone et Thierry Labro

Cet article esquisse plusieurs tendances de la politique et du marché du logement au Luxembourg dans les années à venir. Ainsi, les taux devraient rester autour des 3,5% actuels sur le long terme, maintenant un coût du logement élevé. Le coût du logement, mais aussi l’évolution des modes de vie, nécessitent une adaptation de l’offre nouvelle de logement (colocation, production de studios ou de très grands logements). Pour répondre à la demande, une partie de la réponse se trouve dans la densification de l’offre nouvelle, notamment sur la réutilisation des friches. Si certaines de ces évolutions se diffuseront inévitablement au-delà des frontières du Grand-Duché, d’autres sont inhérents à la politique du logement. Pour répondre à l’ensemble des défis posé par le logement dans la métropole transfrontalière du Grand Luxembourg, il est essentiel de comprendre les mécanismes des politiques du logement sur les différents versants.