Revue de presse

Article paru dans Virgule, le 03/10/2024

Auteur : Laura BANNIER

L’année 2024 est marquée par un net ralentissement de la dynamique de l’emploi au Luxembourg : alors que l’emploi salarié augmentait en moyenne de près de 1% par rapport au trimestre précédent sur l’année 2021, cette augmentation s’est largement érodée sur l’année 2022 et le 1er semestre 2023, pour s’établir à +0,2/+0,3% pour le second semestre 2023 et tout au long de l’année 2024.

Sur cette période, la progression de l’emploi a surtout bénéficié aux résidents plutôt qu’aux frontaliers, notamment en lien avec une baisse de l’emploi dans l’industrie et la construction, secteurs qui comptent traditionnellement une part élevée de travailleurs frontaliers.

Article paru dans Virgule, le 4/10/2024

Auteur : Anthony Speciale

Dans le Grand Est, le salaire net moyen est de 2 360 € mensuels. Si le Sillon Lorrain concentre les revenus les plus élevés en Lorraine, tirés vers le haut en partie par le travail frontalier, d’autres secteurs affichent des niveaux de revenus supérieurs.

Ainsi, Epernay, Saint-Louis et Strasbourg affichent un revenu net moyen supérieur à 2 500 € mensuels.

Ces écarts peuvent s’expliquer par la structure des emplois et des catégories socioprofessionnelles : les revenus suisses à Saint-Louis ou la forte proportion d’emplois industriels à Epernay peuvent expliquer ces revenus élevés.

Dans le Nord-lorrain, une part importante de frontaliers à temps partiel ou en emploi précaire (intérim, CDD) peut expliquer un niveau de revenu inférieur malgré une part élevé de travailleurs frontaliers.

Article paru dans Virgule, le 4/10/2024     |     Auteur : Pascal Mittelberger

Sous l’effet de la métropolisation luxembourgeoise, le Nord-lorrain est attractif pour la communauté des Citoyens Français Itinérants (nouvelle dénomination des gens du voyage), accentuant la problématique, déjà ancienne, de sédentarisation de ces populations, amorcée avant la loi Besson (2000). Il en résulte un accaparement des aires d’accueil par des familles sédentarisées, ne pouvant plus remplir leur rôle d’accueil temporaire, entraînant une multiplication des stationnements illicites. En l’absence de solutions de sédentarisation, la situation devient de plus en plus compliquée à gérer pour les élus locaux. A cela s’ajoute dans le Nord-lorrain, des coûts du foncier particulièrement élevés, qui grèvent d’autant les capacités des collectivités à porter des opérations de sédentarisation. En l’absence de réponse institutionnelle, les achats de terrain par les familles se multiplient, entraînant souvent un contentieux en matière d’urbanisme (terrain non constructible, habitat mobile non autorisé).