Revue de presse

Article paru dans Virgule, le 13/03/2025

Auteur : Susy Martins

2 700 élèves non-résidents sont inscrits dans un établissement scolaire au Luxembourg. Parmi eux, on compterait un peu moins de 1 200 élèves résidant en France.
Si l’article met en avant l’attrait pour le système éducatif luxembourgeois pour expliquer ce flux, d’autres éléments sont à prendre en compte, liés au flux résidentiel depuis le Luxembourg et la France.
En effet, il semblerait que pour certaines familles luxembourgeoises installées en France, l’obligation de scolarisation à 3 ans est difficile à comprendre car elle n’existe pas au Luxembourg. Il en résulterait des pratiques visant à contourner cette obligation, par exemple en domiciliant les enfants chez les grands-parents au Luxembourg, ce qui n’est pas sans conséquence pour les écoles des petites communes frontalières.

Article paru dans Virgule, le 9/03/2025
Auteur : Volker Bingenheimer

Si l’afflux d’élèves depuis les pays frontaliers vers les écoles luxembourgeoises peut avoir localement des impacts sur la pérennité d’écoles/postes d’enseignants dans les communes de résidence des frontaliers, l’impact n’est pas neutre non plus pour les écoles luxembourgeoises, comme en témoigne l’école de Remich.
Face à des capacités d’accueil limitées, cette commune a dû prendre une décision radicale : à la rentrée prochaine, les enfants résidant sur le versant allemand ne seront inscrits que si l’un des parents travaille à Remich. L’occasion pour certains élus de Remich de rappeler que la France et l’Allemagne possèdent de bons systèmes scolaires et de pointer, comme certains élus locaux en France, l’impact sur le lien social entre des enfants qui vivent dans le même quartier mais ne se côtoient plus.

Article paru dans Virgule le 12/03/2025

Auteur : Simon Martin

Le témoignage du maire de Rédange illustre les impacts sur les communes frontalières de l’évasion des publics scolaires vers le Luxembourg, notamment sur les petites communes frontalières : une vingtaine d’élèves en moins dans l’école de Rédange menace à terme la pérennité de l’école et un poste d’enseignement pour l’année scolaire 2025-2026.
L’autre conséquence, c’est qu’avec une école fragilisée, les projets de rénovation ou reconstruction d’équipements scolaires sont compromis. Au-delà, c’est la cohésion du village qui est menacée avec des enfants (et des parents) qui ne se connaissent plus, puisqu’ils ne fréquentent plus les mêmes écoles.
A terme, c’est la fracture entre frontaliers et non-frontaliers qui se creuse un peu plus.